Mes petits coeurs

Quand je suis revenue du Niger, je tenais à faire l'école du dimanche à mon église. Pourquoi pas? J'aime les enfants et enseigner.
Après ma formation, on m'a attribué la classe des 3-5 ans. Quel défi! J'ai alors remis en doute le fait que j'aie le don d'enseignement et que je sois la bonne personne pour cette classe. Ce qui m'a empêché d'abandonner, c'est que je sort toujours de là avec une joie incomparable.  Une joie parce qu'ils me contamine de leur sourire, parce que je me sens privilégié de les voir grandir et parce que j'ai l'impression de les aider. 
C'est temps-ci, j'ai une réflexion qui m'étonne.  Je vais à Etem-IBVIE pour faire un certificat.  J'ai cinq cours de théologie qui vont de la spiritualité chrétienne à la Bible en passant par l'Eglise.  Et j'aime ça plus que tout parce que je découvre de nouvelles choses et j'étudie ce en quoi je crois. 
Et pourtant, quand je prépare ma classe pour l'école du dimanche et que je revois des textes tout simples avec comme thème l'histoire de Lévi, le collecteur d'impôts, je me surprend à apprécier ça autant que mes cours théologiques.  Jésus nous parle au travers des enfants.  Bien que c'est moi qui vais leur enseigner, c'est par eux que Jésus me rappelle des histoires moi-même enfant j'ai reçues et de manière simple que Jésus est venu appeler "ceux qui font des choses mauvaises" et pas ceux qui se croient juste.  Et donc je ne suis pas plus "juste"que les autres ados de mon église parce que j'ai un certificat en théologie.

À bientôt,
Élohise            

Un peu de publicité pour l'Etem-IBVIE et l'expérience 19-24 auquel je participe

Un verre de soleil

Au Niger, je me rappelle que devant l'Église, il y avait des femmes qui vendaient du jus de gingembre et de bissap.  Ce sont deux boissons qui brûlent la gorge mais tellement bons!
Je n'en avais pas revu depuis mon retour au Québec avant de faire de l'aide aux devoirs avec des Guinéens.  Hospitalier comme ils sont, ils m'ont offert à boire ce merveilleux jus.  Le gingembre a une couleur jaune et comme il chauffe la gorge, j'avais l'impression de boire un verre de soleil d'Afrique.

Sens uniques à New-York

Voici un porte-clé que j'ai ramené de N-Y

Je suis allée à New-York pour 4 jours, du jeudi au dimanche.  C'était principalement pour le festival de théâtre organisé par le lycée français de New-York le vendredi soir dans lequel j'ai joué deux scènes avec ma classe.  Mais j'ai aussi visité plusieurs musées, Time Square et Central Park.  J'ai beaucoup apprécié car c'était la première fois que j'allais à New-York et que je montais sur une scène devant un grand public.  Je me sentais tout de même écrasée et petite face aux buildings tellement hauts.  J'ai aussi été étonné par tous les sens uniques qu'il y avait!  

Si vous êtes déjà allé à N-Y, vous avez du voir les pancartes ONE WAY

                      

ONE WAY est aussi le nom d'une chanson d'Hillsong dont le refrain dit:

CHORUS 
One way Jesus
You're the only one that I could live for
One way, Jesus
You're the only one that I could live for

Chaque fois que je voyais cette pancarte, je pensais à cette chanson et la chantonnait.  J'ai entendu cette chanson pour la première fois par les jeunes avec qui je suis allée au Sénégal cet été.  Par association d'idée, en voyant cette pancarte, je pensais au Sénégal et ça me faisait penser à la chaleur de là-bas pendant que j'avais la face gelé aux États-Unis.